Bonjour Osiris peux-tu te présenter ?

Bonjour, je suis Osiris graphiste professionnel et artiste à mes heures perdues.

Comment as-tu choisi ton nom d’artiste : Osiris ?

Ça vient de ma passion d’enfant pour la mythologie égyptienne, une sorte de madeleine de Proust en somme. 

Quel est ton parcours artistique ?

J’ai commencé à noircir les marges de mes cahiers en cours, comme beaucoup je pense. Puis les dessins sont devenus les cours. Comme je n’ai jamais été très scolaire j’ai passé quelques années chaotiques avant de me décider à me lancer dans la rue et à vraiment me professionnaliser. 

Pourquoi avoir choisi les stickers comme moyen d’expression ?

Pour avoir surtout étudié le vectoriel et la suite adobe en général, je voulais faire du print et le sticker me semblait le plus approprier pour la rue dans un premier temps.

La deuxième raison, c’est que tout le monde aime les stickers, c’est facilement transportable, discret et rapidement collable.  

Peux-tu nous en dire plus sur ton processus de création ? Et sur tes sources d’inspiration ?

Je m’inspire de partout, dans l’art, la pop culture dans son ensemble, j’aime beaucoup les mélanges de styles, la rencontre des cultures et la richesse que cela apporte.  

Souvent je me sens inspiré par quelque chose qui m’a attiré l’œil et je me lance dans un processus créatif qui aboutit le plus souvent en visuel pour du print.

Quel est pour toi le spot parfait pour y coller tes stickers ?

Un endroit où le sticker en question rentre dans son contexte, où il peut raconter une histoire, ou tout simplement être vu et offrir une alternative à la publicité urbaine devenue omniprésente pour l’œil des passants.

Comment décrirais-tu ton style ?

Éclectique.

On peut dire que depuis 2019 les matriochkas sont ta marque de fabrique, pourquoi ce choix, ont-elles une signification particulière ?

C’est un exemple parlant du mélange de style que j’affectionne, la matriochka représente pour moi la pluralité au sein de l’esprit humain et notre espèce en général, tous semblables, mais aussi tous différents à la fois.

Je suis parti d’un design de Pierrot pour la dimension théâtrale que j’ai fusionnée avec une matriochka et ce résultat m’offre le canevas idéal à décliner dans différents styles culturels et artistiques.    

En tant qu’artiste, quels sont pour toi les avantage et les inconvénients des réseaux sociaux ?

L’avantage indéniable, c’est de pouvoir échanger facilement, d’avoir de la visibilité sur son travail et sur le travail des artistes que tu aimes et d’en découvrir d’autres. Le tout dans le monde entier.  

 L’inconvénient, c’est d’être à la merci d’un algorithme.

Quels sont tes projets ?

De créer encore et toujours plus.

En ce moment, je me lance dans la création de supports pour mettre en scène mes stickers, d’ailleurs si quelqu’un a des planches de skate inutilisable je suis preneur.

Où pouvons-nous suivre ton actualité ?

Principalement sur Instagram pour le moment.

Le site est en gestation.

Dernière question as-tu une série, un film ou un livre à nous conseiller ?

Pleins, regardez beaucoup de choses, les plus différents possibles. Ça ouvre votre esprit critique et stimule votre imagination.

Sinon en ce moment, je lis La Horde du Contrevent, c’est génial.

Et je conseille Les 4 accords Toltèques comme lecture utile aussi.

Merci beaucoup pour ton interview.

Merci d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.

Vous pouvez découvrir ou redécouvrir mes autres interviews Street Art ici.


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