Bonjour le toute petite Stéph, peux-tu te présenter ?

Coucou, quand je travaille, on me trouve dans une librairie, mais parfois, je fais un break, comme en ce moment. Sinon, je suis une sale gosse amoureuse de l’Art sous toutes ses formes, curieuse et très facilement émerveillée.

Quel a été ton premier contact avec le Street Art ?

C’est mon amoureux qui m’a transmis l’amour du Street Art il y a de cela 5 ou 6 ans, lui le photographie depuis 25 ans. Nous sommes de Toulouse et la ville rose a toujours regorgé de graffeurs inventifs.

Le pochoir est une technique assez complexe, pourquoi ce choix ?

Ah ah, quand on ne sait pas dessiner, mais qu’on a envie d’essayer, le pochoir est le plus abordable. Avec un bon scalpel, des pansements et de la patience, c’est à la portée de tous.
J’aime bien préparer un pochoir tranquille chez moi. L’exposition dans la rue, je la préfère rapide, pas par peur de l’interdit, mais je préfère passer inaperçue. Dans les lieux abandonnés en revanche… no limit.

Pourquoi avoir choisi comme pseudo la toute petite Steph ?

C’est mon pseudo Instagram, bien avant que je m’essaie au pochoir. L’adjectif petite étant pris, j’ai rajouté toute devant (ce qui représente bien mon 1,50 m, hi hi hi).


Tu dessines pas mal de personnages issus de la culture populaire (bébé yoda, personnage d’Americain Horror Story, The Joker), c’est de là que tu puises ton inspiration ?

La culture, c’est toute ma vie, livres, BD, films, séries TV, musique, je suis du genre boulimique dès qu’il est question d’art.

Quels sont les artistes qui t’inspirent ?

Je suis bien trop impressionnée pour oser m’inspirer, et j’admire tellement d’artistes…

Penses-tu que les femmes sont assez représentées dans l’univers du Street Art ?

Hum, moi et le féminisme… Mais je voue une admiration sans bornes pour les deux filles de Nomad Clan.

Tu postes de nombreuses photos de Street Art au cours de tes voyages, quels sont pour toi les avantages de découvrir une ville à travers son Street Art ?

Avant un voyage, une recherche pour moi est essentielle, localiser les spots de Street Art. Les murs graffés sont souvent comme des pages de livres d’histoire ou de contes, et marcher des km et des km pour les découvrir, c’est comme une chasse au trésor dont on revient forcément plus riche.

En tant qu’artiste, quels sont pour toi les avantages et les inconvénients des réseaux sociaux ?

Je ne suis pas sur beaucoup de réseaux sociaux.

Les avantages : la découverte, les échanges, les rencontres.

Les inconvénients : je ne sais pas encore, je ne dois pas pratiquer assez.

Comment vois-tu l’évolution du Street Art dans les années à venir ?

J’espère qu’il sera toujours dans la rue et/ou dans des lieux abandonnés, accessible à tous ou aux plus aventureux. J’espère que les artistes ne délaisseront pas trop le plein air pour les lieux d’expositions.

Quels conseils donnerais-tu à des personnes qui voudraient se lancer dans le pochoir/dessin ?

Oh, mais je ne peux pas donner de conseil, je suis vraiment une pochoiriste dilettante. Juste : si vous en avez envie, lancez-vous, et si vous y prenez du plaisir, continuez.

Quels sont tes projets ?

Continuer à vadrouiller par-ci par-là pour découvrir d’autres artistes, et essayer de m’améliorer en pochoir.

Où pouvons-nous suivre ton actualité ?

Juste sur Instagram

Merci beaucoup et au plaisir de voir tes œuvres à Toulouse ou dans les alentours !!!

Vous pouvez découvrir ou redécouvrir mes autres interviews Street Art ici.


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